A la demande générale, voici rien que pour vous le chapitre 3Le lien vers les deux premiers figure en bas de page. Bon plaisir à vous !
Chapitre III
la fontaine aux plaisirs
Grand et blond, en polo et short d’athlète, une carte routière et un calepin à la main, Eric de Mousny était étudiant en droit. Passionné d’histoire, il préparait un ouvrage sur les fontaines de Paris. Il cherchait des renseignements sur celle qu’il avait vue au milieu de la place. Muriel l’invita à s’asseoir en attendant sa « soeur chez qui elle passait le week-end. »
Lorsque Gilberte réapparut, elle portait un fin débardeur jaune or et une jupe mi-longue fuchsia fendue sur les deux côtés qui se révélait translucide lorsqu’elle marchait à contre-jour. Elle s’assit à gauche de Muriel et se joignit à la conversation.
Il était très volubile, parlait élégamment, un peu précieux. C’était la première fois qu’il venait dans ce quartier, il avait dix-neuf ans et ne sortait guère, se consacrant surtout à ses cours et à son hobby. Lorsque Gilberte lui proposa un verre, il ne se fit pas prier. Lui aussi se plaignait de la chaleur. Elle déposa une bouteille de whisky sur la table basse. Elle servit d’abord Eric : elle était courbée devant lui et son débardeur bâillait. Il ne perdait apparemment rien du spectacle. Gilberte se rassit, Muriel lui fit un clin d’oeil significatif : le test était positif et il était désormais sous surveillance ! La conversation reprit, sur les livres. Eric était de plus en plus bavard et elles l’interrompaient peu. Muriel fit du pied à Gilberte : c’était le signal...
Gilberte se mit de biais : sa jupe s’ouvrait. Eric avait suivi le mouvement. Muriel le resservit, il eut une réaction devant son chemisier très échancré : il n’avait décidément pas les yeux dans sa poche ! Muriel complimenta Gilberte sur le choix de sa jupe, en retourna le bas et examina le tissu de très près. Gilberte s’empressa de la rabattre pudiquement entre ses cuisses. Elle savait que cette feinte rendrait Eric plus attentif à ses futurs mouvements... Elles lui dirent qu’il devait se sentir bien dans sa tenue sportive et il en sourit, ajoutant qu’elles portaient des vêtements très frais... et que le contenu était certainement bien plus joli que le sien ! Elles se firent de nouveau du pied... Gilberte le renseigna sur la fontaine; elle lui tendit une brochure et une carte des curiosités de l’arrondissement. Intéressé, il ne remarqua pas qu’elle lui présentait un plateau de gâteaux, ni qu’elle lui versait une tasse de café.
Lorsqu’il se remit à parler, les deux femmes dégustaient un éclair. Elles le faisaient très voluptueusement, le léchant avant de le pousser en bouche et de le mastiquer. Elles avaient les lèvres blanches de crème et les essuyaient de la langue. Gilberte avait fait pivoter sa jupe d’un quart de tour, elle découvrait ainsi généreusement ses cuisses, qu’elle entrouvrait par moments. Dès qu’elle fut sûre d’avoir capté le regard d’Eric, elle croisa et décroisa les jambes, lentement et de plus en plus amplement. Il continuait de parler, se donnant une contenance... Il tourna la tête vers Muriel : elle ramassait un sucre par terre; il dut bien remarquer qu’elle non plus ne portait pas de soutien-gorge...
Dans l’impossibilité de manipuler les deux cartes, il demanda s’il pouvait les étaler sur le bureau. Elles lui suggérèrent plutôt la moquette, les dossiers devant rester en place. Elles l’aidèrent à les juxtaposer par terre. Il avala son café, sans remarquer qu’il en renversait quelques gouttes sur son polo. Ils les consultaient, tous trois à genoux, les femmes en face de lui. Gilberte expliquait, Muriel entourait au marqueur les endroits importants. En lui tendant une loupe, elle fit une tache d’encre rouge sur son short. Elle s’excusa. Gilberte apporta un chiffon. Elle lui dit de placer une main sous le tissu afin de le maintenir : il s’y prenait très mal ! Elle engagea une main par la jambe de son short. La tache résistait : Muriel insista de l’autre côté et la tache disparut. En essayant de sortir la main, Gilberte appuya par inadvertance sur un testicule. Eric sursauta. Elle s’excusa, il sourit... Le même « accident » arriva à Muriel, entraînant les mêmes réactions. Les deux femmes, feignant de ne pas arriver à se dépêtrer, remuèrent les doigts. Cela sembla plaire à Eric, qui en lâcha la loupe ! Il aperçut les taches de café sur le haut de son polo. L’opération de nettoyage reprit.
L’endroit se situait juste sur le téton droit. Gilberte officiait prudemment, en ligne et ensuite d’un mouvement circulaire. Muriel remarqua qu’il fermait les yeux, d’aise sans doute. Elle se mit donc à l’ouvrage. Eric les avait toutes deux en face de lui. Les surprenant, il planta une main dans le décolleté de chacune. Il laissait traîner les doigts sur les bouts de leurs seins. Il voguait d’un à l’autre et elles avaient l’air d’aimer ! Elles s’assirent en tailleur; il lorgnait leurs slips, un blanc et un jaune fluo. Muriel dénoua son chemisier et Gilberte retira son débardeur. Il manquait de mains ! Il les embrassait alternativement et les caressait, elles lui agaçaient la poitrine. Aucun des trois ne parlait, mais leurs petits cris et leurs gloussements en disaient très long. L’excitation redoubla quand Eric risqua la main sous leur cache-sexe et qu’il se fit plus précis...
Elles le basculèrent en arrière. Muriel lui enleva son polo, Gilberte lui arracha short et caleçon et le déchaussa. Son torse était merveilleusement musclé et tout le reste à l’avenant. Etendu sur les cartes, les bras en croix et les jambes écartées, il constituait une curiosité inattendue... bien agréable à visiter ! Elles ne se firent pas prier... le retournant et le faisant rouler sur le côté. Il était de nouveau sur le dos et elles l’enjambaient tour à tour, lui offrant ainsi une imprenable vue de dessous... Elles se livrèrent à un « strip-tease petite culotte » et s’enlevèrent mutuellement leur jupe. Ils étaient magnifiques dans leur nudité, rien ne dénotait. Les deux femmes, bien que fort différentes, s’harmonisaient remarquablement. Eric présentait un aspect physique très mâle sans être trop agressif. Elles le devinaient tendre, il les voyait prêtes à recevoir... et à donner. C’était la première fois qu’il se trouvait ainsi en trio.
Elles avaient provoqué cette situation : elles décidèrent de l’assumer. Elles remontèrent tout du long de son corps en le couvrant de baisers, avec des pauses. Gilberte lui capturait la langue. Lorsqu’elle se mit à lui sucer un mamelon, Muriel aspira l’autre, méthodiquement. Elle se mouillait un doigt et le lui enfonçait en bouche en tournant. Tout en continuant à lui exciter la poitrine, elles s’emparèrent chacune d’un testicule, le soupesant, le triturant entre le pouce et l’index, le coinçant enfin entre leurs lèvres de velours. Elles lui taquinèrent le sexe, qui manifesta très vite sa satisfaction d’être l’objet de telles attentions. Elles le remontaient lentement, par à-coups.
Gilberte le capturait et l’offrait à Muriel qui, plus gourmande sans doute, se l’enfonçait brièvement en bouche avant de lui restituer.
D’un bond, Muriel s’assit sur son front, tournée vers Gilberte. Eric lui taquinait le clitoris du nez, elle se mouvait sur lui. Gilberte lui dorlotait l’intérieur des cuisses et se collait à lui, souple et si langoureuse ! Il se laissait faire, jouet de ces deux femmes inconnues qui l’entraînaient dans ces jeux pas du tout innocents qui l’étonnaient et l’amusaient. Il sentait monter en lui une folle envie de prendre la direction des opérations. Il considérait en effet les actions de ses deux compagnes comme une mise en train vers ce qu’elles voulaient. Elles verraient ce dont il était capable...! Il décida d’entreprendre Gilberte, dont les caresses très appuyées l’émoustillaient...
Se levant brusquement, il la jeta sur le divan et la pénétra par-derrière, fougueusement, sans lui laisser le temps de se rendre compte de ce qui lui arrivait. Sa surprise se transforma bientôt en gloussements de plaisir suivis de longs gémissements qui s’amplifiaient au fur et à mesure qu’il s’acharnait, car il y mettait une vigueur peu commune. Elle combinait ses mouvements aux siens dans un furieux va-et-vient. Muriel vint se joindre à eux : elle aidait Eric à satisfaire Gilberte. Elle s’associait à leur rythme à tous deux. Car elle s’était sentie quelque peu exclue, figurante, elle qui avait été capable de diriger sa formatrice !
Elle arracha Eric à Gilberte, l’entraîna dans la chambre à coucher et le jeta sur le lit, couché sur le ventre. Elle lui introduisit son majeur dans l’anus. Il se demanda sans doute ce qui lui arrivait, car il n’avait jamais été sodomisé, ses rares expériences sexuelles ayant été des plus classiques. Eprouvant une sensation nouvelle, il relevait la tête et le buste, respirait plus profondément. Le doigt tournoyait en des mouvements de plus en plus insistants. Elle l’enfonçait, lui massait les testicules de l’autre main ou lui pinçait le sexe.
Gilberte les rejoignit sans attendre. Elle pénétra Muriel avec le concombre, très profondément, elle rivalisait en pensée avec l’Eric de tantôt. Tous trois ondulaient maintenant de concert et leurs cris de satisfaction se mêlaient autant que leurs corps. Eric se sentait le roi de la fête et l’idée lui vint de remercier celles qui le gâtaient si bien...
Il se leva, coucha Muriel sur le dos, lui releva les cuisses et la pénétra, lentement. Gilberte parcourait le ventre de sa compagne. Elle ouvrit sa bouche gourmande. Se retirant de Muriel, Eric lui offrit son sexe, dont ses lèvres s’emparèrent aussitôt. Il la laissa l’engloutir un instant, puis se consacra de nouveau à Muriel, qui se lissait le clitoris. Il s’activait ainsi d’une à l’autre, les rendant de plus en plus fébriles. Les deux femmes vibraient à l’unisson. Si Eric s’attardait chez l’une, l’autre caressait sa compagne.
Muriel râlait longuement, pénétrée au plus profond. Gilberte lui suçait un sein tout en amusant le mamelon de l’autre. Parfois, elle la mordillait : elle poussait alors des cris de biche effarouchée qui encourageaient Gilberte à s’acharner : elle tournait la langue sur l’aréole, aspirait et mâchonnait de plus en plus rapidement, en cadence avec Eric. Lorsqu’il quitta Muriel plus longuement, les deux femmes comprirent qu’il s’apprêtait à éjaculer : elles voulurent partager ce moment suprême, sans le hâter...
Elles l’embrassèrent tendrement tour à tour en lui prodiguant de longues caresses dans le dos et sur la poitrine. Lui leur pétrissait lentement la vulve. Lorsqu’il accélérait, elles s’adaptaient à lui. Pensant le moment venu, elles le couchèrent sur le dos, les bras en croix. Elles lui manipulaient le sexe de plus en plus fermement, se le passant et se le repassant, jouant des quatre mains. Il inclina la tête en arrière et serra les dents, la sueur inondait son visage qui se crispait. Elles combinaient si bien leurs gestes qu’il avait l’impression de n’avoir qu’une partenaire, très douée ! Lorsqu’il se mit à hocher la tête, elles comprirent que le moment approchait et qu’elles ne devaient plus s’éterniser. Elles accélérèrent, leurs bouches ouvertes prêtes à recueillir le sperme...
Il éjacula dans un long plaisir. Elles le burent, ne perdant pas une goutte de ce nectar qu’elles dégustaient presque respectueusement. Elles lui lapaient le gland et aspiraient tour à tour. Il se calma. Elles se couchèrent contre ses flancs. Il leur paraissait épuisé. Elles tirèrent les rideaux et le couvrirent d’une couette, regagnèrent le salon et se rhabillèrent.
« Tu as magnifiquement réussi, je te félicite : tu as tout pour gagner dans la vie !
- Grâce à toi !
- Continue sur ta lancée.
- J’établirai demain dimanche mon plan pour jusqu’à la fin du mois.
- Je te conseille de procéder d’abord semaine par semaine et, surtout, d’atteindre chacun de tes objectifs. N’oublie pas que je reste à ton entière disposition.
- Je t’en remercie ! »
Gilberte embrassa longuement Muriel, lui souhaita un bon retour, et commanda deux « soupers après-spectacle » à son traiteur habituel. Dès qu’elle serait livrée, elle éveillerait Eric et le régalerait. Et puis, puisqu’il serait trop tard pour rentrer, elle lui proposerait de passer la nuit, et pourquoi pas, le dimanche en sa compagnie... Elle voulut lire quelques pages de « L’innocence estivale » : elles étaient toutes vierges !
>>> lien vers des deux premiers chapitres
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