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12 novembre 2012 1 12 /11 /novembre /2012 11:05

Une loi difficile à appliquer, des traditions séculaires et le bizutage, même moins grave que précédemment, a encore de beaux jours devant lui. On vous dit tout ici !

 bizutage.jpg


Les bizutages ont beau être interdits, il est difficile aux policiers de faire respecter cette loi (Photo Gwanaël Piaser / FlickR / CC)

A la suite de notre article « Écoles et associations ont eu la peau du bizutage », Sébastien Heintz, président des Céméa d’Alsace (une association impliquée dans l’animation et la formation), a tenu à réagir. Pour lui, il n’y a peut-être pas de viols, ni de blessés lors des bizutages, mais les humiliations existent toujours.

 

Lorsque nous voyons dans la presse, ces bizutages qui se terminent au commissariat, nous nous disons pas de ça chez nous… Et nous avons raison : pas de viol, pas d’agression, pas de mort… Seulement ce n’est pas de cela dont il est question. Le viol, les agressions sont déjà punies par la loi, elles sont d’un autre ordre, même si un bizutage peut vite déraper dans cette veine.

Le bizutage est une chose toute simple, qui n’est pas uniquement liée au milieu scolaire : amener une personne, avec ou sans son consentement, à commettre des actes humiliants ou dégradant est puni. Il n’est pas question d’agression sexuelle, il est simplement question de dignité humaine… Il n’est pas question de forcer les autres, il est simplement question d’user de sa position « d’autorité » pour amener les autres à s’humilier de façon consentante.

Et à Strasbourg, ces pratiques existent toujours même si personne ne porte plainte, même si personne n’annonce s’être fait violer, même si personne n’appelle SOS Bizutage.

Le bizutage a lieu, il est très codifié et suit une logique implacable :

  • mettre les jeunes en difficulté
  • leur fournir un premier cadre rassurant
  • les pousser petit à petit à entrer dans le jeu
  • les amener à accepter l’humiliation au fur et à mesure de règles qu’ils ne connaissent pas à l’avance et qu’ils découvrent peu à peu

L’effet de groupe fait le reste du travail. Lorsque deux de ses voisins se laissent faire, on se laisse plus facilement faire soi-même.

Être nouveau en ville fragilise

La première étape, la mise en difficulté est relativement simple, le fait d’arriver dans une nouvelle filière, dans une nouvelle ville, dans un nouveau système, tout cela fragilise. On ne connaît personne ou presque, on se questionne et l’on vient à l’intégration en souhaitant se sentir plus à l’aise par la suite.

Parfois les bizuteurs considèrent que cette insécurité de base n’est pas suffisante, ils en rajoutent donc une couche avec l’aide des équipes enseignantes, le moyen le plus simple est de faire un « faux » cours, c’est à dire un cours destiné à des troisième ou quatrième années afin qu’ils n’y comprennent rien et se sentent encore plus désemparés… C’est une pratique courante, en particulier dans les filières universitaires, première étape du bizutage, la mise en insécurité des personnes avec le soutien de l’équipe enseignante.

Dans ce contexte, rassurer les étudiants de première année est assez simple. Les bizuteurs se montrent, ils se veulent rassurants, ils font le jour sur cette mauvaise blague de la rentrée, de la lumière de la musique, une ambiance agréable. Premiers sourires rassurés, tout va mieux. Afin de se protéger il arrive que les bizuteurs expliquent aux moins de 18 ans qu’ils doivent quitter les lieux, cela se fait parfois en indiquant qu’il y a un problème informatique avec les inscriptions des personnes nées avant une date précise… Petite présentation générale des bizuteurs (qui ne se présentent que sous le jour d’étudiants bienveillants de deuxième, troisième ou quatrième année). Le cadre rassurant est posé, afin d’éviter toute méfiance de la part des jeunes premières années, le numéro de SOS Bizutage est affiché, manière d’être clair sur le fait que ce n’est pas un bizutage.

Une mécanique bien rodée

A ce moment les jeux commencent, jeux plutôt anodins, faire des équipes, se présenter, venir sur scène pour danser un peu, dans de rares cas, élection de miss et mister amphi. Les jeunes les plus à l’aise entrent dans le jeu, ils sont aussitôt valorisés, l’effet de groupe se construit doucement. Dans certains cas, les jeunes à l’aise qui montent sur scène et entrent dans le jeu sont en fait des bizuteurs présents dans la salle pour lancer la dynamique.

Le jeu continue, série d’épreuves, ou « visite » de la ville organisée, rallye, ou jeu de piste… Les jeunes sont mis en sous -vêtements sous une blouse, une inscription au feutre « je suce » sur le front, de la mousse à raser sur les cheveux et le visage, du papier toilette autour du cou. Les épreuves mêlant de l’alcool sont nombreuses, course relais durant laquelle il faudra boire cul sec une canette ou un verre… Et les épreuves continuent, chansons sexistes au pied de la cathédrale, demande faite aux passants de se faire briser un oeuf sur le visage pour pouvoir récupérer ses vêtements. L’humiliation va bon train…

Chaque groupe est accompagné par des étudiants qui connaissent les règles du jeu contrairement aux jeunes de première année, ils assurent que les choses soient claires dans la tête de tout le monde, c’est amusant, ce n’est pas un bizutage et celui qui veut partir ne connaîtra pas la suite et la fin il sera pénalisé dans son intégration.

Des oeuf à écraser sur la tête, place Gutenberg

Toutes ces pratiques ont été observées lors de cette rentrée, à Strasbourg… Exemple le 12 septembre, j’arrive place Gutenberg vers 18h, le manège tourne, des enfants de 4 et 5 ans sont autour. Et depuis quelques heures, 3 étudiants de l’Engees (École Nationale du Génie de l’Eau et de l’Environnement de Strasbourg) font passer aux étudiants de première année les « épreuves initiatiques » de l’entrée dans l’école.

Triste spectacle, 4 étudiants sont en caleçon, prêts à subir l’épreuve suivante : réaliser un parcours à 4 pattes, avaler un Flanby au passage, boire un verre d’alcool, récupérer trois oeufs et aller demander sur la place à des passants de le leur casser sur la tête afin de pouvoir enfin retrouver leurs affaires. Un bizutage en bonne et due forme.

18h24, j’appelle la police pour les prévenir. Je leur dis que des gens sont en caleçon place Gutenberg, qu’on les oblige à marcher à 4 pattes et à boire de l’alcool et qu’il y a des enfants de 5 ans juste à côté qui assistent au spectacle. Au bout du fil, l’agent hésite et quand il comprend qu’il s’agit d’un bizutage, promet d’envoyer quelqu’un.

18h45, personne de la police n’est venu, le groupe est parti, un deuxième groupe est venu, deux militantes des Ceméa qui m’accompagnaient sont allés voir les bizuteurs pour leur demander le sens de tout cela. Une voiture de police s’approche, et contourne soigneusement la place Gutenberg.

19h10, je rentre, le second groupe est parti, un troisième groupe est là, l’interpellation de mes deux camarades a légèrement porté ses fruits, les épreuves ont été légèrement atténuées.

Pour ma part, je travaille dans l’animation volontaire, les colonies de vacances en particulier. Parmi ces bizuteurs, il y a surement des animateurs qui ont le Bafa (Brevet d’aptitudes aux fonctions d’animateur), qui humilient les autres et qui sont amenés à travailler durant l’été avec des enfants de 8 ans, ils ne voient pas le problème d’agir devant des jeunes de 4, 5 ans sur la place Gutenberg, ils ne voient pas le problème d’humilier, d’user de sa position dominante, on peut se douter de ce qu’ils pourraient faire en accueil de loisir.

C’est bien là que se trouve ma plus grande peur et mon plus grand dégoût de ces pratiques. Si elles ne sont pas arrêtées dans le milieu scolaire elle perdureront dans d’autres milieux, encore plus à l’heure où les reportages qui sont montrés à la télévision donnent des envies à des jeunes de deuxième année de commencer à organiser eux aussi leur petit bizutage. De là où je suis, de mon activité professionnelle, la question de l’accueil, la question de mettre les gens à l’aise, de les respecter dans ce qu’ils sont, de leur permettre de se sentir bien est permanente.

Alors on peut se demander ce que signifie mettre des gens à l’aise, les faire se rencontrer, leur faire connaître une ville, un environnement, leur donner tous les moyens de se sentir bien dans leur nouvelle filière. J’ai des doutes quant au fait qu’il faille en passer par se faire écraser des oeufs sur la tête…

ex Rue89 Strasbourg

Sébastien Heitz
Président des Ceméa Alsace

>>>  Cliquez sur ce lien pour lire un article complémentaire sur le  même sujet

 

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10 novembre 2012 6 10 /11 /novembre /2012 11:21
Une règlementation est impérieuse pour empêcher les excès !

La scène s'est passée fin octobre dans l'une des plus prestigieuses universités françaises : Paris-Dauphine.

CLOWNLors d'une réunion de recrutement de nouveaux adhérents de la Jeune association pour la promotion des activités à Dauphine (Japad), l'un des membres - ils étaient quatre en tout -, sous l'emprise de l'alcool, grave le nom de l'association, en lettres de sang, dans le dos d'un étudiant de première année de licence d'économie et de gestion.

En brisant la loi du silence, ce jeune étudiant a sans le vouloir rouvert la polémique sur le bizutage. Une pratique qui remonte à la nuit des temps, et qui conserve quelques ardents défenseurs. Ils considèrent qu'elle préparerait au monde de l'entreprise. "Si jamais quelqu'un ne supporte pas une épreuve bon enfant, comment fera-t-il plus tard pour prendre des décisions difficiles, virer des gens ou supporter une pression énorme de son chef ?", avance un ancien étudiant de l'Ecole nationale supérieure d'ingénieurs de Poitiers.

Celui-ci a porté plainte deux jours plus tard. Aux policiers, il a raconté avoir été attaché, frappé, forcé à boire de l'alcool et avoir subi une simulation d'étouffement. Depuis, les quatre membres de Japad ont été mis en examen pour violences volontaires en réunion avec arme. Une autre sanction est tombée jeudi 15 décembre, lors d'un conseil de discipline tenu par leur université : l'un d'entre eux a été exclu définitivement de Dauphine, trois autres de façon temporaire (une pour quatre ans, deux autres pour trois ans). Japad, l'une des plus anciennes associations de la faculté, avait été immédiatement interdite par le président de l'université, Laurent Batsch. C'est elle qui organisait le célèbre gala annuel des étudiants. Depuis des années, ses pratiques sulfureuses, sectaires, sexistes et violentes étaient connues d'un grand nombre d'étudiants.

Mater les petits nouveaux au prétexte que ça fédère un groupe pour les années àvenir, et peut-être même pour la vie, est une idée qui perdure. Comportements dégradants, insultes, jeux à caractère sexuel (concours de simulation d'orgasme, de fellation, etc.), absorption de grandes quantités d'alcool, de croquettes pour chien... Ces pratiques ont la vie dure. Ancienne élève d'HEC à Sainte-Geneviève (Versailles), Valérie Pécresse, aujourd'hui ministre du budget, avait déclaré, sur RTL, qu'elle-même avait subi un bizutage extrêmement dur en classe préparatoire : "Je garde le souvenir de rites humiliants moralement et psychologiquement, qu'on peut supporter quand on est soi-même très solide, mais qui peuvent briserdes jeunes et pour toute l'année."

A chaque rentrée, le Comité national contre le bizutage reçoit "une vingtaine de témoignages de petits nouveaux ou de leurs parents", selon sa présidente, Marie-France Henry. Pourtant, depuis la loi du 17 juin 1998, le "fait, pour une personne, d'amener autrui, contre son gré ou non, à subir ou à commettre des actes humiliants ou dégradants lors de manifestations, ou de réunions liées aux milieux scolaires et socio-éducatifs" est puni de 6 mois de prison et de 7 500 euros d'amende. Depuis cette loi, le terme bizutage a disparu du vocabulaire. Désormais, on parle d'"intégration". Mais, à côté de certaines coutumes rigolotes et non humiliantes ni dangereuses, subsistent certains excès.

"Adrien", 27 ans, qui a répondu à un appel à témoignages sur Lemonde.fr et a désiré rester anonyme, n'oubliera jamais sa petite soirée d'intégration. Jeune étudiant en première année d'une grande école de commerce, il venait d'entrerdans une des associations de l'école : "Pour fêter ça, un type m'a emmené dans un bar. Là, j'ai ingurgité en moins de dix minutes l'équivalent de deux bouteilles d'alcool fort. Mes verres étaient remplis à 80 % d'alcool et 20 % de jus, ceux de mon acolyte, le contraire. En général, il faut aller se faire vomir immédiatement. Je ne l'ai pas fait." L'affaire s'est terminée à l'hôpital.

Adrien reconnaît que personne ne l'avait forcé à boire autant. Aurait-il pu dire non ? Ou stop ? "J'ai pris ça comme un rite initiatique, un peu comme dans les tribus africaines ou d'Amérique latine. C'est vrai, il y a une forme de violence psychologique. Un effet d'entraînement. Certains ont refusé de venir boire. Peut-être que j'étais plus con qu'eux", dit-il aujourd'hui. Aurait-il pu infliger la même épreuve à un jeune de première année ? Il "pense que oui".

L'alcool serait un ingrédient indispensable pour solidariser les élèves d'une promo. Il coule à flots pendant les week-ends d'intégration (WEI, prononcez "oueille"). "C'est vrai que vomir ensemble, ça soude !", rigole Félix, étudiant dans une école de commerce. Et la perte d'inhibition provoquée par l'alcool est d'autant plus importante qu'elle est souvent associée à un effet de groupe. "Les étudiants pensent, que s'ils refusent, ils seront considérés comme faibles. Ils auront le sentiment d'avoir échoué à une épreuve", déplore Samuel Lepastier, psychiatre qui a longtemps travaillé sur le bizutage.

"Nous devions boire une bassine entière d'alcool, se souvient "Laurent", 22 ans, aujourd'hui en troisième année d'une grande école d'ingénieurs. Nous n'avions le droit que de vomir dans la bassine pour la reboire ensuite. Les étudiants des années supérieures, que nous devions appeler "maîtres", nous faisaient mettre à genoux en ligne pour nous donner une tape avec leurs organes génitaux."

Xavier Flambard, directeur de l'Ensait (Ecole nationale des arts et industries textiles de Roubaix) depuis 2005, a trouvé une parade. Dans son école, l'intégration dure trois semaines à raison de quatre soirées par semaine de 21 heures à 3 heures du matin. "C'est long !, avoue-t-il, et ça peut vite déraper." La débauche d'alcool était telle qu'il a décidé dès son arrivée d'interromprel'intégration d'une promotion et d'interdire purement et simplement les boissons alcoolisées. Dans la foulée, il a rédigé une charte de bonne conduite qu'il faitsigner tous les ans dans l'amphithéâtre de l'école.

Paradoxalement, les étudiants ont accepté sans broncher ces nouvelles règles. Seuls les anciens ont protesté. "Ils trouvaient inadmissible que je revienne sur les traditions. Mais, moi, je dors mieux depuis que j'ai pris ces décisions", avoueXavier Flambard.

Au nom des traditions aussi, l'intégration dans les établissements de l'Ecole nationale supérieure d'arts et métiers (Ensam), la plus grande école d'ingénieurs de France, a la vie dure. Lorsqu'ils arrivent en première année, les futurs "Gadzarts" (gars des arts) sont "pris en main" pour trois mois d'intégration baptisés "usinage". Michel Maya, professeur à l'Ensam de Cluny (Saône-et-Loire), dénonce depuis des années cette "période de transmission des traditions". Dans les Ensam, le bizutage est plus psychologique que physique et relèverait de la secte, selon certains étudiants. "Pendant trois mois, on les prive de sommeil, on leur impose des contraintes comme, par exemple, travailler sur un chantier tout un week-end sans dormir. Le lundi, ils dorment pendant les cours", s'insurge Michel Maya.

Le système est bien verrouillé. Dès qu'un étudiant fait mine de s'y opposer, les responsables de l'usinage tentent de le convaincre par tous les moyens de rentrerdans le rang. "Tu seras mis au ban de ta promo pendant ta scolarité, tu seras déclaré "hors usinage". Ça se verra dans le bottin car tu y figureras en italique et, au final, tu ne trouveras pas de travail." Ce qui est totalement faux.

"Florent", 23 ans, s'est rebellé. Il ne voulait pas être aux ordres des élèves de deuxième année. Un jour, il a dit "stop !" à ces pratiques "totalement démodées"."Parfois, on n'avait qu'une minute pour déjeuner. Et il fallait marcher au pas en mettant sa main sur l'épaule de devant. Assister à des cérémonies d'un autre temps avec des élèves cagoulés. Il était hors de question que je sois aux ordres." Mais s'ils sont nombreux à se plaindre de ces longs mois d'intégration, ils sont peu nombreux à les refuser.

Régulièrement, des étudiants viennent voir Michel Maya au bout d'un ou deux mois, parce que l'usinage les empêche de travailler et que leurs notes sont mauvaises. Paradoxalement, il leur recommande de "faire le gros dos""Je ne veux pas que mes étudiants soient les parias de leur promo", explique-t-il.

Certaines facultés de médecine sont également très accrochées à leurs traditions. A Grenoble, par exemple, les étudiants, candidats au port de la faluche - un petit béret de velours noir orné de rubans de couleur et d'insignes qui permet de se reconnaître - ont dû se soumettre à des jeux sexuels avec des godemichés,gober des yeux de porc et boire... "J'ai des copains qui ont tellement mal vécu ces événements qu'ils ne porteront jamais leur faluche", raconte "Louise", étudiante de troisième année.

Bizuté en classe prépa puis lors de son entrée à l'école vétérinaire de Maisons-Alfort (Val-de-Marne), "Mathieu" est de son propre aveu devenu "un méchant bizuteur" par la suite. "J'étais président de l'association qui organisait l'accueil. Je l'ai fait non par vengeance, mais parce que j'avais envie de transmettre toutes les choses positives que j'avais reçues à mon arrivée. En revanche, je n'ai jamais forcé personne. Il n'y avait aucune violence verbale, ni physique." Ce n'est pas le moindre des paradoxes : les bizutés d'hier font parfois d'excellents bizuteurs.

Nathalie Brafman
>>> Cliquez ici pour un autre article sur le même sujet

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6 novembre 2012 2 06 /11 /novembre /2012 08:38

HONTEC'est une honte: cette détestable criminelle nous a déjà coûté beaucoup plus qu'un million d'euros. C'est très cher payer pour ce monstre qui ne vaut pas mieux que son ex-mari Marc Dutroux, qui lui aussi nous coûte les yeux de la tête !


Michelle Martin: le coût de l'encadrement policier
" Le dispositif policier mis en place à la suite de l'installation de Michelle Martin au couvent des Clarisses à Malonne a coûté en tout plus de 150.000 euros, peut-on lire mardi dans Le Soir et plusieurs journaux flamands.
Du 3 août au 11 septembre, des policiers ont en effet dû assurer la protection du couvent.
Dont coût: 137.220,62 euros à charge de la police de Namur et environ 14.500 de plus à charge de la police fédérale. Pour la ministre de l'Intérieur Joëlle Milquet, qui s'exprimait au parlement, "vu la menace sur l'ordre public, ce coût était inévitable". (VAD")
ex Belga

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4 novembre 2012 7 04 /11 /novembre /2012 05:04

 

Ils sont tous à la curée en pensant faire illusion et c'est la récup en plein !

 

mais...EXCLAMATION 3

qu'ils arrêtent de nous servir les plats mal réchauffés de leurs promesses jamais tenues pour les uns...

 

de recherches de leurs intérêts pour les autres...

 

de mises en avant stériles et gueulardes pour des troisièmes

 

et...


... la liste est loin d'être close ! EXCLAMAAAAAATION ET INTERROGATION COMIQUES

 

Leurs plats, qu'ils se les mettent au congélateur avant qu'ils ne soient avariés...

 

et ...

 

ils mangeront gratis pendant des années !

 


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30 octobre 2012 2 30 /10 /octobre /2012 23:56

 

il s'agit du site officiel de Microsoft

 

WINDOWS-8.png

cliquez simplement sur ce lien

 

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30 octobre 2012 2 30 /10 /octobre /2012 04:55

Mise à jour 22 octobre: elle va rencontrer Jean-Denis Lejeune, le père de sa victime Julie, mais que lui dira-t-elle ? A suivre donc.

Cette rencontre aura lieu en présence de deux médiateurs désignés par le Tribunal d'Application des Peines.

 

Mise à jour le 30 octobre.

C'est maintenant son ex-mari, le sinistre Dutroux, qui fait encore parler de lui en accusant la mafia d'avoir exécuté Julie et Melissa par vengeance envers Gino Russo, le père de Mélissa !

Lui Dutroux se clame bien entendu innocent !!! CLOWN

 

Voici un article trouvé au hasard d'internet. Michelle Martin répondra-t-elle un jour au reproche de se taire que lui fait Jean-Denis Lejeune ?

La chose est de première importance, la clé de toute l'affaire !

interrogation-copie-2

La nouvelle de l'avis favorable du Tribunal de l'application des peines de Mons pour la libération de Michelle Martin a suscité des réactions très vives dans la population.

 

Nous n'y reviendrons pas ici.

 

Mais une question délicate se fait insidieusement son chemin dans tout ce ramdam.

 

Et si Michelle Martin parlait ?

 

Car elle en sait, des choses...

 

Elle sait manifestement qui est venu profiter des petites filles pendant la longue absence de Dutroux emprisonné, comme l'a confirmé l'autopsie.

 

Or, il fallait bien que quelqu'un donne les rendez-vous et ouvre la porte, ne serait-ce que celle de la maison, si pas celle de la cache quand il s'agissait d'habitués.

 

Michelle Martin sait donc qui est venu !

 

Le dira-t-elle un jour ?

 

Certains doivent le redouter...

 

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27 octobre 2012 6 27 /10 /octobre /2012 00:24
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24 octobre 2012 3 24 /10 /octobre /2012 04:50

vous les découvrirez sur ce blog

 

ils vous présentent différents aspects de cette affaire Dutroux et consorts.

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13 octobre 2012 6 13 /10 /octobre /2012 15:56
Facebook a présenté la nouvelle interface pour les pages profil de ses utilisateurs en septembre 2011 .Ce n’est que maintenant qu’elle est déployée en France. Baptisée Timeline en anglais, Journal en français. Le principe est de mettre beaucoup plus en valeur tout ce que vous avez pu publier sur le réseau social depuis votre inscription, mais pas seulement.
L'idée est de vous inciter également à compléter cette page, en ajoutant les grands événements de votre vie depuis votre naissance. C’est pour cela que l’échelle chronologique, située à droite de votre page commence à l’année de votre naissance. Si la présentation est nouvelle, Facebook se contente de reprendre les publications existantes, sans en changer les critères de confidentialité. La différence, c’est que tout ce que vous avez fait est beaucoup plus visible et la nouvelle interface incite à explorer d’avantage.
Pour passer dès aujourd'hui à la nouvelle interface, rendez-vous surhttps://www.facebook.com/about/timeline, cliquez en bas sur Utiliser le journal. Vous disposez de 7 jours pour revoir les éléments, choisir d’en masquer certains ou d’en ajouter. Vous pouvez décider de la publier telle quelle et d’effectuer des modifications plus tard. Passons en revue chaque type d’événement.
1. Choisissez vos images
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Vos visiteurs seront dorénavant accueillis par une grande photo, en haut de page. C’est la photo de couverture. En passant votre souris sur cette photo, s’affiche un menu vous proposant de la changer par une autre photo de vos albums, en télécharger une nouvelle, ou repositionner celle actuelle. Figure également un cliché de profil. Vous accédez aux options en passant votre souris sur la photo.
2. Passez vos informations personnelles en revue
timeline02
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En dessous des photos, un résumé de votre profil. Cliquez sur le rectangle pour l’afficher entièrement, ou sur le lien A propos. Auparavant vous pouviez y accéder, par la flèche située en haut de page à droite. Cette page a largement évoluée. Auparavant, il fallait cliquer rubrique par rubrique pour les visualiser. Désormais elles s’affichent sur un même écran. Cliquez sur les boutons Modifier, situés dans chaque catégorie pour effectuer des changements. Une fois terminés, validez en cliquant sur Enregistrer ou Modification terminée. Prenez le temps, pour chaque catégorie, de vérifier qui peut voir ces infos très personnelles. Pour cela, cliquez à côté de chaque information sur les icônes en forme de planisphère ou de silhouettes pour choisir votre audience.
3. Choisissez vos favoris
timeline03
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A côté de votre résumé, figurent quatre vignettes cliquables. Vous pouvez les modifier, ou plus exactement, choisir celles qui sont mises en avant. Le choix est limité parmi : votre liste d’amis, vos photos, les personnes auxquelles vous êtes abonné, celles qui vous sont abonnées si vous l’avez autorisé, une carte avec tous les lieux que vous avez indiqués au cours de vos publications, les pages Facebook que vous aimez, vos articles, et, enfin, certaines applications Facebook spécifiques comme The Guardian, The Washington Post, The Sims.
Tout ce que vous pouvez faire, c’est échanger leur place pour les mettre parmi les quatre vignettes en avant. Mais quiconque cliquant sur la flèche à côté des vignettes aura accès à l’ensemble de ces mises en avant. Si vous préférez mettre en avant vos articles plutôt que vos amis, passez votre souris sur l’image article et cliquez sur le bouton en forme de crayon. Choisissez dans la liste qui apparaît la place Amis. Les deux vignettes changeront de place. Vous pouvez choisir de masquer cette image, en choisissant, retirer des favoris.
4. Une vue d'ensemble de vos publications
timeline04
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Il reste encore trois boutons dans cette partie de votre page profil : Actualiser mes infos, renvoie à la page avec vos données personnelles (dont nous avons parlé plus haut) ;Journal d’activités vous donne accès à une présentation très condensée de votre activité sur Facebook ; un bouton en forme de roue crantée vous permet d’afficher votre profil tel que vu par tel ou tel ami ou bien d’obtenir un widget, à ajouter à votre site Web si vous en avez un.
Cliquez sur le bouton Journal d’activités. Vous seul avez accès à la page qui s’affiche. C’est ici que vous pouvez facilement décider de ce qui sera visible dans votre journal (Timeline) et par qui.  En bout de chaque ligne décrivant un événement, cliquez pour définir qui peut voir votre publication (selon les critères habituels). Puis cliquez sur le rond pour choisir si cet événement doit apparaître tout court dans votre journal. Vous pouvez le masquer sans pour autant vouloir le supprimer.
Dans la phase de vérification de votre profil, n’hésitez pas à cliquer en haut de la page sur le bouton Tout. Apparaît une liste vous permettant de filtrer les événements selon leur type : vous pouvez ainsi revoir rapidement vos commentaires, vos questions, etc.
5. Retour vers le passé
timeline05
agrandir la photo
Nous allons maintenant parcourir votre journal, dans l’ordre chronologique. Vos publications défilent, réparties à droite et à gauche d’une ligne du temps. Vous pouvez remonter plus rapidement dans le temps en cliquant en haut de la page sur l’échelle par année. A côté de chaque publication, figurent deux boutons. En cliquant sur l’étoile « en avant », l’événement prend toute la largeur de la page, au lieu de n’occuper qu’un carré. Les visiteurs de votre page profil ne pourront pas la manquer. Si vous changez d’avis, il suffit de recliquer sur l’étoile. En cliquant sur le bouton Modifier ou retirer, vous pouvez changer les infos concernant la date et le lieu. Vous pouvez choisir de masquer la publication ou la supprimer.
6. Un événement marquant
timeline28
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L’idée directrice derrière Timeline, c’est de vous inciter à raconter le journal de votre vie et donc de pouvoir ajouter des événements marquants. Vous pouvez très simplement ajouter une publication, à n’importe quel endroit de votre ligne de temps. Soit en utilisant le menu en haut de votre page, soit en vous plaçant à la date de votre choix.
Placez le curseur de votre souris sur la ligne verticale qui représente le temps. Elle prend la forme d’un +. Cliquez. Dans le menu qui apparaît, choisissez ce que vous souhaitez ajouter : un statut, une photo, un lieu ou un événement marquant. Cette dernière catégorie est la grande nouveauté de Timeline. Ces événements marquants peuvent concerner votre emploi, votre famille, votre santé, un nouveau hobby, un tatouage, un nouveau sport… la liste est longue.
Ici, nous choisissons d’annoncer un nouvel animal de compagnie. Une page s’ouvre avec un formulaire à remplir avec son nom, son sexe, une photo, le type d’animal, etc. On peut choisir qui peut voir cette nouveauté selon les critères habituels. Cliquez sur Enregistrer et l’adoption de Fishy s’ajoute à votre journal. 
Vous maîtrisez maintenant les grandes lignes de ce nouveau profil. Nous ne manquerons pas d’y revenir et de partager avec vous nos astuces.
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22 septembre 2012 6 22 /09 /septembre /2012 22:16

 

Il ne s'alignera pas en 2012 au départ des classiques belges La Flèche Wallonne ni Liège-Bastogne-Liège, les deux grandes classiques belges.

 

Son objectif est bien entendu le Tour de France.

 

Pour s'y préparer, il participera aux courses ci-dessous:

Pas de classiques ardennaises pour Alberto Contador en 2012

PHOTONEWS

 

 

 

>23-29/01: Tour de San Luis (Arg)

>08/02: Challenge de Majorque (Esp)

>15-19/02: Tour d’Algarve (Por)

>07-13/03: Tirreno-Adriatico (Ita)

>19-25/03: Tour de Catalogne (Esp)

>02-07/04: Tour du Pays Basque (Esp)

>03-10/06: Critérium du Dauphiné (Fra)

>23/06: Championnat d’Espagne

>30/06-22/07: Tour de France

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